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 Compte-rendu sur la littérature apocalyptique

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Commandeur Adama
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MessageSujet: Compte-rendu sur la littérature apocalyptique   Compte-rendu sur la littérature apocalyptique I_icon_minitimeSam 7 Fév - 1:58

Par.1 Constituante de l'imaginaire des nations occidentales, la littérature apocalyptique est un genre défini auquel il faut s'attarder pour comprendre la tradition mystique, gnostique et aussi poétique qui en découle. Discréditée par l'orthodoxie juive, rejetée par les rabbins du Talmud, maintenue dans la tradition chrétienne, cette littérature a toujours intrigué justement à cause de son atypique manifestation et parce qu'elle a été, pour une bonne part, exclue du canon biblique. De plus, même intégrée au livre biblique, elle a été contenue dans le mystère d'abord à cause de son annonce irréalisée donc mystifiante, puis de sa résonance sibylline. Parce qu'elle institue un langage symbolique et un style imagé, cette littérature s'avère souvent difficile à décrypter. " L'obscurité voulue de ce genre littéraire deviendrait impénétrable si on l'arrachait à son contexte historique et à son substrat sémitique " (1). Ce compte-rendu sera donc l'occasion de revenir aux sources de l'encodage et de l'inspiration des écrits apocalyptiques afin de mieux comprendre les fondements et l'énonciation particulière de cette littérature qui consigne les paroles adressées par Dieu à un voyant pour lui révéler des secrets qui touchent aux mystères célestes, aux énigmes des origines et surtout aux perspectives eschatologiques.


Il me faut préciser que cette exploration ne sera pas fondée sur l'analyse d'un texte de référence unique. J'ai plutôt grappillé mes informations dans plusieurs ouvrages, au fil de mes lectures, élargissant ainsi le champ de réflexion sur les sources, les procédés sémantiques, les singularités et les fins du genre apocalyptique. Renonçant volontairement à une analyse herméneutique des symboles et des chiffres qui offrirait une interprétation inconsistante parce que lacunaire, je propose plutôt une investigation de l'apocalyptique comme production singulière dont il importe d'expliquer les fondements historiques, puis comme habitus littéraire qui structure un mode de compréhension et d'appréhension du monde.

Par.2 Pour ce faire, il faut dès lors spécifier que le corpus apocalyptique pose une difficulté analytique car le genre n'est pas homogène. "L'apocalyptique n'est pas une unité (...). La mise en garde doit être entendue " prévient Pierre Prigent qui semble parer aux hésitations d'un Jacques Derrida mal assuré par cette question: " (2) Je ne suis pas sûr qu'il y ait justement une scène fondamentale, un grand paradigme sur lequel, à quelques écarts près, se régleraient toutes les stratégies eschatologiques "(3) . La diversité des écrits apocryphes, la distinction entre plusieurs messianismes et les spécificités millénaristes s'ajoutent aux nuances souvent techniques qui particularisent les littératures apocalyptiques juives puis chrétiennes. Mais qu'à cela ne tienne puisqu'il demeure tout de même possible et même probable d'englober sous une même caractérisation nominale ( soit l'apocalyptique ) des révélations juives et chrétiennes, à condition bien sûr d'en connaître les différences. En fait, l'apocalyptique juive prépare, façonne le christianisme qui, à sa suite, proposera une tradition eschatologique dont on ne retient souvent que l'Apocalypse de Jean puisqu'elle a été intégrée au canon biblique.

Même si l'apocalypse johannique comporte des dissemblances(4) et que le silence passé sur cette différence a, semble-t-il, "abusé des générations entières d'exégètes "(5) , elle manifeste surtout des parentés structurales avec les apocalypses juives, tout comme les révélations de Jésus et les récits évangéliques relèvent du style apocalyptique. A la suite de Chouraqui qui affirme que l'Apocalypse de Jean est un écrit qui appartient de toute évidence à la littérature apocalyptique, je ne distinguerai pas cet écrit des autres récits apocalyptiques, m'y référant d'ailleurs parfois pour illustrer mes propos. Je me permettrai donc d'englober sous une même appellation les apocalypses juives et chrétiennes.

Émergence du genre

Par.3 Ainsi, on peut remonter à la contemplation d'Isaïe pour percevoir les premières manifestations de l'apocalyptique. Ce prophète qui communique, par la vision, l'annonce du jugement de YHWH et le salut des justes, rallie le découvrement à la prédication en annonçant la délivrance eschatologique pour le reste après la colère divine. Le registre de la révélation participe à l'énonciation des prophètes et c'est surtout chez Ézechiel que la vision devient un mode primordial de dévoilement.

L'idée du découvrement, de la mise à vu ( et à nu ), est précisément à l'origine du terme grec apokalypsis utilisé pour traduire le verbe hébraïque galâh. L'exil du peuple hébreu, annoncé par Isaïe et vécu par Ézechiel, de même que la destruction du premier Temple auraient contribué à l'apparition du genre apocalyptique, l'adversité créant de nouveaux impératifs de conceptualisation religieuse. Mêmes reconstruites, " on ne pouvait plus miser sur les institutions comme médiatrices des biens rédempteurs ultimes (...)

Et c'est de la nécessité de chercher autre chose, fruit systématique d'une défiance totale, que se trouve le noyau de l'apocalyptique "(6) . Le caractère faillible des fondements du culte ainsi que l'impossibilité pour Israël d'exister comme état-nation ont participé à une mise en discours de la transcendance et une transfiguration des biens institutionnels en réalités célestes. C'est surtout la vision d'Ézechiel du Temple céleste qui fonderait le genre apocalyptique et, par conséquent, la mutation de l'oracle en une vision cosmique d'une terre nouvelle et céleste. L'apocalyptique est alors une nouvelle forme d'intervention qui implique la révélation de la fin d'un monde (et le dévoilement de la caducité des biens terrestres ) pour instaurer une autre histoire, un monde à venir qu'il faut découvrir.

L'érection du Temple hors du temps et de l'espace qu'engage cette commutation systématique permet donc à un peuple disséminé et meurtri d'espérer transcender l'histoire, d'en comprendre son achèvement puis de participer ( toujours par l'adhérence aux lois sinaïques et par le maintien de l'éthique qui confirment la fidélité à la Loi) à la création d'un ordre nouveau, éternel, universel et céleste. Le remplacement imaginaire du sanctuaire par un Temple promis dans le ciel déplace dans une dimension symbolique les aspirations d'un peuple qui attend, dès lors, l'intervention divine et son éminente éventualité.


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MessageSujet: Re: Compte-rendu sur la littérature apocalyptique   Compte-rendu sur la littérature apocalyptique I_icon_minitimeSam 7 Fév - 2:02

Par.4 Les conditions d'émergence du genre apocalyptique sont donc intimement liées aux problèmes socio-politiques du peuple juif dont le territoire a été consécutivement occupé par les Babyloniens, les Perses et les Grecs et qui ont dû s'ajuster aux cultures païennes tout en résistant à l'assimilation après la dispersion et les invasions. En fait, la rencontre entre le judaïsme et la tradition grecque aura aussi contribué à conformer le genre apocalyptique, puisque la domination hellénique n'est pas sans conséquence sur les productions juives. Le changement culturel et surtout l'influence des mythes grecs aura permis une plus nette scission entre le genre apocalyptique et la prophétie classique. Comme le souligne Armand Abécassis, " la littérature apocalyptique est la suite logique de l'entrée de la sagesse dans la société hébraïque et juive"(7) . Mythologisation de l'eschatologie, l'apocalyptique emprunte le mythe " pour l'ouvrir à la transcendance"(8) , ramenant au monothéisme une sagesse païenne, intégrant à la mémoire collective hébraïque une connaissance basée sur les visions et les songes. Écrit pour des lecteurs hellénisés, le Livre de Daniel institutionnalise la distinction entre la prophétie et l'apocalyptique sans pour autant que le clivage soit radical. Livre de sagesse plutôt qu'oracle, cet écrit ne propose pas de réforme politique ou sociale (caractéristique des prophéties antérieures) et son septième chapitre propose un modèle de la vision apocalyptique. Canevas à partir duquel se développera une littérature désormais constituée en genre distinct, l'apocalypse canonique de Daniel devient ainsi la référence d'une imagerie archétypale. Faisant "le pont historique entre la prophétie vétéro-testamentaire et, d'autre part, le christianisme"(9) , l'apocalyptique continuera à se développer sous l'empire romain, d'autant plus que la marge étendue donnée à l'expression symbolique et au chiffrage énigmatique de l'écriture permettait de déjouer la censure d'État. Les ruses cryptiques de ce genre où " la parole du visionnaire s'incarne dans un complexe d'images très abondantes et de symboles "(10) constituent un espace de reconstruction du message biblique, tout en évoquant formellement le mystère divin. Comme le souligne Chouraqui, l'apocalyptique " c'est l'héritage du Sinaï, religion sans images, transmis en un langage qui n'est qu'images "(11). Paradoxalement, même si le contenu apocalyptique demeure souvent abscons, son mode d'énonciation propose un dévoilement, une contemplation faite pour révéler. L'apocalyptique est essentiellement une mise à vu et à nu, un découvrement qui laisse voir ce qui était occulté, recouvert ou caché, un don à la vue provoquant une exaltation mystique.


La vision est intrinsèquement liée à l'apocalyptique, elle en est le point focal et nodal de la transmission d'un mystère contemplé, d'un souffle fait image. Jean de Patmos, dans l'apocalypse chrétienne, se retourne pour voir " la voix qui [lui a] parlé " ( Ap. 1,12). Le témoin impliqué dans les apocalypses, capté par une manifestation immatérielle, découvre donc et révèle la vérité édictée du Messie, prenant connaissance des épreuves d'avant son règne, dévoilant le cours d'une histoire appelée à se faire autre après un temps de détresse. Le surgissement de l'invisible dans le visible crée toujours une importante tension scopique qui génère un réseau sémantique de la lumière, du voyant et, à la limite, du clairvoyant. L'apocalyptique est un état de vigilance, de pénétration et d'illumination. " Garde et fais retour. Car si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur / tu ne connaîtras certes pas à quelle heure je viendrai sur toi " ( Ap. 3,3). Vigile, veilleur, guetteur, le témoin doit être totalement en conjonction avec ce qui lui est donné à voir car " l'Elohim des souffles des inspirés, envoie son messager / pour montrer à ses serviteurs ce qui doit arriver / Voici, je viens vite ..." ( Ap, 22, 6-7). L'arrivée de la fin, le commencement de "l'advenir", est ce moment qu'il faut voir et la vérité avec laquelle il faut coïncider.

Dimension eschatologique

Par.5 Cette connaissance visuelle et virtuelle de la fin caractérise l'apocalyptique. En effet, la dimension eschatologique est essentielle à cette littérature qui préfigure l'intervention divine attendue dans le temps, en vertu de laquelle l'état actuel des choses cessera. " "Fin du monde" ne peut pas, en effet, être comprise comme synonyme d'anéantissement de l'oeuvre de Yahvé. Le Nouveau Testament, comme l'Ancien, ne connaît pas une fin absolue du créé "(12) . Transitive, la fin est posée comme rature qui permet l'avènement, comme lisière par où procède dans l'instant le surgissement du monde nouveau. L'attente de la fin est donc surtout l'appréhension de "l'extrême, [de] la limite, [du] terme, [de] ce qui vient clore l'histoire "(13) . Ainsi, si le récit apocalyptique est révélation de la fin et prétend même la rendre imminente, c'est pour que le juste se conforme au Bien dans l'immédiateté de sa conscience, en prévision de la rédemption à venir. "

La conscience apocalyptique est celle qui considère que chacun des moments de l'histoire est à la fois le dernier instant et le commencement d'une authentique nouveauté "(14) . La vigilance permet donc d'être sauvé au moment de la fin des temps et de se prolonger dans l'à-venir toujours présent.


Par.6 Ainsi, l'apocalypse est à la fois achèvement puis résurrection, la fin et le surgissement d'un monde nouveau, la montée aux nues et la descente de la nouvelle Jérusalem, la catastrophe naturelle et la venue surnaturelle du Messie. L'imminence de la fin dernière se conjugue avec l'annonce de la rédemption et du retour possible ( sans que le temps soit pour autant cyclique et ramène au point de départ ). On n'a souvent retenu du récit apocalyptique que la rupture catastrophique avec le monde présent, que les images du désastre et du châtiment divin.

En fait, c'est le contenu du récit que l'on a conservé, beaucoup plus que l'annonce elle-même. L'énoncé apocalyptique, tant évocateur que l'effroi nous y fige, dicte aussi l'avènement messianique et l'émergence imminente du nouveau règne. Pourtant, on a fini par réduire à son extension le sens redouté de l'apocalyptique en usant de ce terme pour qualifier les fléaux ultimes. Mais il faut rappeler que si le contenu de ce qui est annoncé et énoncé n'est guère rassurant, l'énonciation révèle à la fois la fin du monde tel qu'on le conçoit mais aussi l'à-venir messianique. En fait, l'idée de la catastrophe ne doit pas que s'avérer un écueil eschatologique, mais doit aussi amorcer le dénouement attendu.

Lorsque ce temps du jugement arrive et que la prise de conscience se produit qui trie, distingue et condamne, s'engage et s'allie, l'histoire bascule dans un "tout autre"(...) Instant de jugement et d'alliance en même temps, acte spécifique du présent, nouveau commencement, renouvelé mais non répété. (...) C'est ici et maintenant que l'homme s'ouvre à la transcendance et qu'il transcende le devenir de l'histoire. (15)

Épilogue autant que prologue, le moment de la catastrophe ouvre sur une transition particulière, caractérisée par une conjoncture de l'achèvement et de l'avènement sans pour autant que l'organisation du monde soit annulé. Passage en irruption, l'eschatologie apocalyptique est " pensée comme intrusion de l'éternité dans le temps, et non comme ultime point de devenir, elle oriente l'attention vers le service de l'instant et vers ce qui mûrit patiemment en lui"(16). La fin des temps apparaît comme alors comme un terme à partir duquel s'instaure dans l'atemporalité un monde nouveau à la fois rédempteur du temps et extérieur au temps. L'eschatologie apocalyptique évoque donc la fin pour actualiser une attente qui rend immédiate la lucidité du juste, une vigilance ancrée dans le présent d'un à-venir imminent. " L'attente du Messie est la durée même du temps "

(17) souligne à ce propos Lévinas. D'une certaine façon, la perennité de l'histoire promise détermine la temporalité actuelle alors circonscrite par l'imminence de ce règne présagé. L'eschatologie est dès maintenant, dans le moment de l'énonciation apocalyptique, un éveil à l'avènement et une veille de tous les instants.

Conclusion

Par.7 Ainsi, la littérature apocalyptique n'est surtout pas que l'annonce de la catastrophe mais aussi l'amorce dans l'immédiat d'une pensée de la transcendance et une révélation du salut à préparer. Parce qu'il évoque avec intensité la fureur du jugement dernier, le genre apocalyptique a toujours suscité une activité sémiotique excessive et une frayeur mystique, d'autant plus que l'histoire à venir semble secrètement inscrite dans le présent de l'histoire mais proclamée dans un code d'images, de chiffres et de noms ( la pseudonymie est une caractéristique essentielle de l'apocalyptique ) difficile à interpréter. Donnant aux événements de l'histoire une portée illimitée, radicalisant les crises humaines, la littérature apocalyptique résonne à toutes les époques, traînant à sa suite une tradition de peur, de folles prophéties, de fébriles attentes et créant, comme le remarque Derrida, une vague de discours eschatologiques en philosophie, en littérature etc...


Bref, bien plus qu'un ton, l'apocalyptique est devenue une voix sécularisée sur l'histoire du monde, une parole qui spécule sur sa suite, sa poursuite et sa fin, et qui témoigne d'un regard porté sur cet horizon plus ou moins éloigné qui fait frontière à notre imaginaire et qui, dans le flou de sa lisière, évoque le passage du terrestre au céleste, du perpétuel à l'éternel, du monde fini au royaume infini.

NOTES
1. André Chouraqui, « Liminaire au Découvrement de Iohanân ». La Bible, Paris: Desclée de Brouwer, 1989, p. 2380.
2. Pierre Prigent, « Apocalypse et apocalyptique ». Revue des sciences religieuses, no 47, 1973, p.280.
3. Jacques Derrida, D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, Paris: Éditions Galilée, 1983, p.67.
4. Pierre Prigent se dévoue à en montrer les distinctions dans ses textes Apocalypse et Apocalyptique et Qu'est-ce qu'une apocalypse ?
5. Pierre Prigent, Ibid, p.290.
6. André Paul, « Littérature apocalyptique ». Encyclopédie Universalis, p.653.
7. Armand Abécassis, La pensée juive; 4. Messianités: éclipse politique et éclosions apocalyptiques, Paris: Le livre de poche, 1996, p.77.
8. Ibid, p,78.
9. Mathias Delcor, «Bilan des études sur l'Apocalyptique». Etudes bibliques et orientales de religions comparées, (s.l.):E.J. Brill, Leiden, 1979, p.178.
10. André Chouraqui, L'univers de la Bible, Paris: Libis, 1982, p.89.
11. André Chouraqui, L'univers de la Bible, p.89.
12. Béda Rigaux, « La seconde venue du Messie ». In La venue du Messie, Paris: Desclée de Brouwer, 1962, p.173.
13. Jacques Derrida, Op. cit., p.23.
14. Armand Abécassis, Op. cit., p.144.
15. Armand Abécassis, Op. cit. p. 1976-197.
16. Catherine Chalier, L'Histoire promise, Paris: Editions du Cerf, 1992, p.322.
17. Emmanuel Lévinas, L'Au-delà du verset, Paris:Éditions de Minuit, 1981, p.172.

BIBLIOGRAPHIE
Abécassis, Armand. La pensée juive; 4. Messianités: éclipse politique et éclosions apocalyptiques. Paris: Le livre de poche, 1996.
Chalier, Catherine. L'Histoire promise. Paris: Éditions du Cerf, 1992.
Chouraqui, André. L'univers de la Bible. Paris: Libis, 1982.
Chouraqui, André. " Liminaire au Découvrement de Iohanân ". La Bible, Paris: Desclée de Brouwer, 1989.
Delcor, Mathias. "Bilan des études sur l'Apocalyptique". Études bibliques et orientales de religions comparées. (s.l.):E.J. Brill, Leiden, 1979, p.178.
Derrida, Jacques. D'un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie. Paris: Éditions Galilée, 1983.
Lévinas, Emmanuel. L'Au-delà du verset.. Paris:Éditions de Minuit, 1981.
Paul, André. " Littérature apocalyptique ". Encyclopédie Universalis. référence incomplète, p.652-655.
Prigent, Pierre. " Apocalypse et apocalyptique ". Revue des sciences religieuses, no 47, 1973, p.280.
Rigaux,Béda. " La seconde venue du Messie ". In La venue du Messie, Paris: Desclée de Brouwer, 1962.


Table des matières:

Singularité du corpus apocalyptique (par.1)
- Présentation (par.1)
- Difficulté analytique (par.2)

Émergence du genre (par.3)
- Premières manifestations (par.3)
- Conditions d'émergence (par.4)

Dimension eschatologique (par.5)
- Transitivité de la fin (par.5)
- Énoncé et énonciation apocalyptique (par.6)
- Temporalité (par.6)
Conclusion (par.7)

Source : http://www.er.uqam.ca/nobel/imagifin/retif2.html





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